Dopage – La réhabilitation tardive de Khalid Zoubaa

Publié le par avchd-bruno

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article de : http://contre-pied.blog.lemonde.fr/ 

 

L’histoire de Khalid Zoubaa, innocenté le 16 mai dernier par la juridiction administrative de Marseille après une suspension de trois ans pour dopage présumé, illustre tristement les dérives d’un système qui, en ne respectant pas ses propres procédures, donne souvent le bâton pour se faire battre : celui de la lutte anti-dopage. La Cour administrative d’appel marseillaise a estimé que le coureur de 5.000 mètres, stoppé net dans son élan par un contrôle positif à l’EPO en février 2007, avait été victime d’une procédure qui ne respectait aucunement les droits de la défense ni même le principe élémentaire du contradictoire.
« J’ai appris mon contrôle positif le 15 février 2007 par le journal L’Equipe. Je m’étais douté que quelque chose de très grave était intervenu parce que j’avais des tas de messages ce jour là sur mon portable, je pensais qu’il avait buggé. Ce n’est que plus tard, le lendemain, que j’ai reçu la notification officielle de la Fédération française d’athlétisme », explique cet Héraultais de 34 ans, qui a repris la compétition depuis la saison dernière en dépit de l’hostilité ouverte de sa fédération.
En clair, tout le monde connaissait son contrôle avant lui-même, alors que les procédures anti-dopage sont, en principe, protégées par l’anonymat, sans même parler de la présomption d’innocence. Son nom s’étale alors dans les journaux « quand tu as tellement de mal en temps ordinaire à intéresser les médias ». Accusé d’avoir pris de l’EPO à l’occasion de son championnat de France militaire victorieux, Zoubaa ne comprend pas : le dimanche précédent, il courait en Espagne, le lendemain de son titre militaire également, deux courses où les contrôles furent déclarés négatifs. Aujourd’hui encore, il argue de sa bonne foi et assure qu’il ne fera « surtout pas de mea culpa pour une faute que je n’ai nullement commise ».
« On nous explique que le test anti-EPO n’est fiable qu’à 85%. Et que se passe-t-il si je suis dans les 15% ? », demande-t-il.

 

la suite sur : http://contre-pied.blog.lemonde.fr/2011/05/29/dopage-%e2%80%93-la-rehabilitation-tardive-de-khalid-zoubaa/

 

Extraits :

 

....je m’entraînais au su et au vu de tous, quand tant d’autres partent s’entraîner loin de la France, en Afrique du Sud, en Ethiopie, au Kenya ou ailleurs… »

 

.......Et Khalid Zoubaa n’oublie pas ces dirigeants fédéraux qui, avant le contrôle, l’appelaient pour un oui et pour un non et qui, après, ne lui donnèrent plus signe de vie.....

 

.........Ces dirigeants qui, à l’entendre, poussèrent le mépris jusqu’à lui proposer un traducteur pour assister aux débats de la commission de discipline alors qu’il est né en France de parents français et est plutôt volubile dans sa langue maternelle, le français.....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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